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FAUXX + LOCOMUERTE À LA PÉNICHE METAXU (03/02/23)
Issu de la chronique de Dwidou pour Rock Metal Mag :
"Il s’agit de mon troisième live report sur Locomuerte. Au risque de me répéter, ce fut encore un super concert de ce quatuor de thrash-punk-hardocre chicanos venant de la péninsule ibérique de sud Essonne ! Qui ne les a encore jamais vus est prié de se ruer à leur prochain concert ! Leur musique agressive, mais ô combien festive, est une vraie cure de jouvence !
Locomuerte donne ce soir un concert spécial, et exceptionnel.
En effet, il fête la réédition de son dernier album « La Brigada de Los Muertos » (2018), avec son batteur original David (Alias DDivo). Il reprend du service derrière les fûts juste pour cette date (Florian El Floco restant le batteur du groupe). N’ayant pas joué en concert depuis un bail, il sera épaulé par les piliers de Locomuerte, Richard (alias El Mitcho) à la guitare et Nico (alias Nico Loco) à la basse. Malgré seulement deux répètes pour préparer ce concert, DDivo est comme un poisson dans l’eau au milieu de ses ex-compères.
La musique est Thrash et Hardcore, mais le chant de Steeven (alias El Termito) en espagnol me donne cette impression festive qui règne sur leur concert du début à la fin. Le bassiste d’un célèbre groupe dans la salle (venant juste après Loco… dans ma discographie, Lofo…) me précisera à juste titre que l’espagnol permet un débit de syllabes beaucoup plus rapide que le français ou l’anglais. Et il a bien raison, on pourrait le renommer El Termito en Speedy Gonzales !
Les titres défilent à toute vitesse, avec quelques coupures entre permettant à Nico Loco de stimuler encore plus le public. Même pendant les morceaux, il harangue constamment le public de ses grimaces. Mais ce qu’on remarque surtout, ce sont les sourires qui ne quittent pas les visages des quatre musiciens durant tout le concert. Fiesta !!!
El Mitcho nous assénera quelques soli assassins au milieu de riffs incisifs. Quant à El Termito, malgré la minuscule scène, il ne cessera de sautiller, de se rouler à terre, de se contorsionner tout en vocalisant de plus belle.
Mais toute fête à une fin, et après la photo de groupe avec le public, la place se libère pour Fauxx qui a eu la très bonne idée d’inviter leurs potes chicanos."
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Issu de la chronique de Pierre Sopor pour Verdammnis :
"Avec leurs bandanas sur le front, les quatre zozos de LOCOMUERTE semblent tout droit sortis d'un film de Robert Rodriguez : ça grimace, ça prend la pose, ça cause espagnol, ça roule des mécaniques, bref, on récupère toute l'imagerie chicano pour se donner un air cool et on envoie la sauve avec bonne humeur.
Rapidement, on réalise qu'aucun enregistrement studio ne rend vraiment justice à la musique de LOCOMUERTE : ces types-là sont faits pour être vus sur scène, même là, face à un public assez peu nombreux, c'est la grosse fiesta et leur énergie est immédiatement communicative. "Vous voulez apprendre des gros mots en espagnol ?" demande Nico, le bassiste. Putain, ouais. Et puis voilà, il n'en faut pas plus pour que ça tourne au n'importe quoi.
On y découvre le "boat of death", c'est quand tout le monde court dans le même sens d'un mu à l'autre pour faire tanguer le bateau, parce que bon les wall of death parfois ça marche pas, notamment "avec un public de glameux, ils ont rien compris, ils sont restés collés aux murs". Il y avait même un gars dans le public qui se mettait sur la tête tout le temps, va savoir pourquoi. Il l'a fait pendant que le groupe prenait une photo en fin de set, mais vu qu'il était au fond, ça doit pas trop se voir sur la photo. Il y aura peut-être un pied qui dépasse entre deux têtes.
Quel bordel, madre de dios. Ça, c'était rigolo !